Saisie d’armes à Port-au-Prince : L’Église Épiscopale d’Haïti s’est constituée partie civile

Suite au scandale relatif au trafic d’armes illégales où le nom de l’Église Épiscopale d’Haïti a été cité, Me Samuel Madistin, avocat principal de la partie civile, a adressé, le vendredi 22 juillet 2022, une correspondance au Commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Jacques Lafontant. Par la présente, il entend démentir toute allégation faisant croire que l’Église Épiscopale d’Haïti aurait été partie prenante dans l’affaire.
Selon cette correspondance acheminée au Commissaire du gouvernement ,Me Jacques Lafontant, l’Église Épiscopale d’Haïti informe via son cabinet d’avocats qu’elle veut avoir plus de lumière sur ce dossier de trafic d’armes de guerre où son nom est associé.
Toujours est-il, l’Église Épiscopale d’Haïti ignore jusque là, la provenance de cette cargaison d’armes et munitions où son nom est impliqué.
« Elle n’a aucune commande de containers et n’a entrepris aucune démarche de dédouanement de containers à la douane de Port-au-Prince et n’attend l’arrivage d’aucun produit en provenance de l’étranger pour aucune de ses institutions diocésaines », rétorquent les avocats de la partie défendresse.
Pour sa part, lors de sa participation au « JOUNAL PREMYE OKAZYON » de radio Caraïbe en date du mardi 19 juillet 2022, le directeur du Ministère des Cultes , Me Evens SOUFFRANT a fait savoir que : La procédure de demande de franchise pour les institutions religieuses passe obligatoirement par le Ministère des Cultes avec une lettre de demande de l’institution concernée. Le Ministère a le droit de signature de toute les personnes autorisées par les institutions religieuses à produire de telles demandes.
Le dossier, poursuit Evens Souffrant ,doit compter le quitus à jour , le parking liste des produits pour lesquels on demande la franchise. Je n’ai pas trouvé la trace de dossier dans lequel on cite le nom de l’Église Épiscople au Ministère. Il n’y a pas de demande de franchise pour ces containers, a conclu le titulaire dudit Ministère》.
Il faut rappeler qu’en l’espace de deux semaines au moins deux (2) personnes sont déjà appréhendées par la DCPJ dans le cadre de ce dossier. Il s’agit de Gina Rolls et Louis Jean Lovenie.
INNOVANEWS/ Wincy LINDOR