Sécurité/Insécurité

Lutte contre l’insécurité en Haïti : Le BINUH rappelle qu’il n’a pas de composante militaire ni policière

Pour ceux et celles qui croient que le Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH) peut aider dans la lutte contre le grand banditisme et la criminalité en Haïti, le BINUH tente d’y faire le point.

En effet, dans un communiqué de presse publié le 15 août 2022, le Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH) souligne que l’organe de l’ONU ne peut pas aider le gouvernement dans la lutte contre la violence des gangs.

À travers ce communiqué, le BINUH souligne qu’il na pas de composante militaire ni de police pour combattre les gangs, rappellant qu’il n’est pas non plus mandaté pour mener des opérations de maintien de l’ordre.

« Sans se substituer au gouvernement, à qui incombe la responsabilité d’assurer la sécurité dans le pays, les conseillers du BINUH vont continuer leur travail de renforcement des capacités de la PNH », rappelle le communiqué.

Le BINUH souligne aussi que ces conseillers vont appuyer la police dans l’élaboration de politiques et approches inclusives visant la réduction de la violence communautaire. Selon le BINUH, l’augmentation du nombre de conseillers en matière policière et pénitentiaire va contribuer à répondre aux besoins de la police pour mener des enquêtes criminelles, gérer ses ressources humaines et renforcer son intégrité et son professionalisme tout en continuant l’appui à la réforme de l’administration pénitentiaire.

« Aussi, le Conseil de Sécurité demande au BINUH de collaborer avec l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et d’autres agences onusiennes compétentes pour soutenir les autorités haïtiennes dans la lutte contre le trafic et le détournement d’armes, et contre les flux financiers illicites. Il charge également le BINUH de soutenir les initiatives des autorités pour améliorer la gestion et le contrôle des frontières et des ports », poursuit le communiqué.

Le Conseil de sécurité a exigé la cessation immédiate de la violence en bande organisée et des activités criminelles. Dans ce contexte, il s’est déclaré disposé à prendre, dans les 90 jours suivant l’adoption de la résolution, des mesures appropriées, selon qu’il conviendra.Ces mesures pourraient inclure le gel des avoirs ou des interdictions de voyager ciblant ceux qui participeraient à la violence en bande organisée et à des activités criminelles ou à des atteintes aux droits humains ou qui appuieraient de tels actes, ou encore agiraient de manière à compromettre la paix, la stabilité et la sécurité.

INNOVA NEWS

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