Sécurité/Insécurité

Haïti : Jean Bertrand Aristide identifie la principale cause de l’insécurité actuelle

Lors de son intervention à la cérémonie de graduation d’une nouvelle promotion à l’Université de la Fondation Aristide (UNIFA), Jean Bertrand Aristide a exprimé ses préoccupations face à la montée de l’insécurité en Haïti. Selon l’ancien Président, cette insecurité généralisée est le résultat du coup d’état de 2004.

Intervenant devant une immense foule venant assister à la cérémonie de collation de diplôme de plus de 200 jeunes à l’Université de la Fondation Aristide (UNIFA), Jean Bertrand Aristide a, une fois de plus, rappelé les deux actes dont il a été victime au cours de ses deux mandats constitutionnels.

Selon l’ex Président d’Haïti, l’insécurité qui ronge la Nation Haïtienne de nos jours est le résultat du coup d’état du 29 février 2004. Le numéro 1 du parti Fanmi Lavalas a rappelé que les coups d’état du 30 septembre 1991 et du 29 février 2004 ont des conséquences néfastes sur le développement du pays. Il en a profité pour critiquer les artisans de ces deux actes contre lui.

Une série de déclarations qui a provoqué des réactions sur les réseaux sociaux, les unes plus critiques que les autres. Si pour certains observateurs Jean Bertrand Aristide a raison d’aborder le dossier en ce sens puisque le pays vit la pire situation de son histoire.

Pour d’autres, le leader du parti Fanmi Lavalas n’est pas la bonne personne à parler de l’insécurité en Haïti. Ils pointent du doigt ce dernier qui a initié des jeunes vivant dans les quartiers populaires dans des activités criminelles.

Ils rappellent l’ex Président a procédé la distribution massive des armes dans certains quartiers populaires de la Capitale comme Cité-Soleil, Bel-Air, Delmas 2, Solino, entre autres. Selon eux, c’est le même cas de figure pour des villes de province comme Saint-Marc, Petit-Goâve et Gonaïves.

« C’est sur la présidence de Jean Bertrand Aristide qu’on a entendu pour la première fois des noms attribués à des bases au niveau de quartiers populaires tant à Port-au-Prince qu’en province comme Lame ti manchèt, Bale wouze, Dòmi nan bwa, Baz dan fè, pour ne citer que ces associations criminelles », déclare un quadragénaire qui dit avoir vécu tous ces événements au début des années 2000.

Au cours de ses déclarations, Jean Bertrand Aristide a appelé la population à la solidarité en vue de combattre cette insecurité qui ronge notre société depuis un certains temps.

 

INNOVA NEWS

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