Sécurité/Insécurité

Haïti-Sécurité : Le SYNAPOHA dit s’engager à restructurer l’institution policière

Le Syndicat National des Policiers Haïtiens (SYNAPOHA) a rencontré le mardi 16 Août 2022, le Directeur des droits de l’homme du Bureau Intégré des Nations-Unis en Haïti (BINUH) M.Arnaud Royer, accompagné de son équipe.Cette rencontre a été réalisée dans l’objectif de discuter des problèmes qui empiètent la police d’Haïti dans la lutte contre les réseaux de criminalité organisée et les crimes graves perpétrés au sein de la société Haïtienne, entre autres

Alors que les policiers sont la cible facile des bandits armés. La structure syndicaliste nommée SYNAPOHA se dit engagée pour travailler au renforcement de l’institution policière.

Choqué, par le nombre de policiers victimes soit dans l’accomplissement de leurs tâches, soit en fonction de leur titre, dont l’assassinat de l’inspecteur Reginald Laleau en supplément,le coordonnateur général du SYNAPOHA , M.Lionel Lazarre a profité de l’occasion pour faire un plaidoyer auprès du BINUH pour des séances de formation visant particulièrement les membres du syndicat.

« À l’issue de cette formation, nous parviendrons à cadrer des connaissances sur les droits humains, la rédaction des rapports,des enquêtes, entre autres ». A déclaré M.Lazarre lors d’une interview accordée au journal INNOVA NEWS.

« Le BINUH apporte déjà son soutien à la Police Nationale D’Haïti à travers des materiels, des formations de travail oeuvrant dans la bonne marche d’une enquête et ainsi d’aider les agents à s’informer sur leurs droits, leurs devoirs d’autant plus d’être en mesure de connaître leurs limites lors d’une intervention policière face aux défis », a t-il souligné.

Mis à part de défendre les intérêts des policiers, le SYNAPOHA s’est engagé du côté des familles des policiers victimes dans l’exercice de leur fonction en vue de les apporter une assistance sociale.
En outre, Le coordonnateur général du parti dit s’amener dans la lutte afin d’exhorter l’état à prendre en charge les familles des victimes.

À rappeler que la structure a fait un don de sang le 14 juillet dernier plus précisément en faveur des agents de la PNH qui sont les plus exposés à la fatalité. Le mercredi 3 août, elle a lancé un appui scolaire aux enfants des agents victimes.

Gerole MIDY/  INNOVA NEWS

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