Société

Haïti-Insalubrités : Port-au-Prince, la Capitale d’immondices!

Les fatras qui occupent presque toutes les zones ne sont pas sans conséquences.Outre les impacts sur la santé de la population ce phénomène alimente surtout les embouteillages dans plusieurs villes de la capitale. La population demande aux autorités concernées de désengorger les rues.

Depuis les deux mois du blocage du pays, l’insalubrité est à son comble dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince en particulier. Dans les communes dont Pétion-ville, Port-au-Prince, Delmas, entre autre, les détritus jonchent le sol. Ce qui provoque des embouteillages de taille.

À l’Avenue Poupelard, les chauffeurs refusent depuis quelques mois d’emprunter l’axe principale en raison des déchets qui ont pratiquement barricadé toute la route. Ces derniers sont obligés de passer par Lalue pour rallier Poste-marchand.

« Depuis plus deux mois nous sommes obligés de refuser de faire cette route. Les déchets occupent totalement la route il est pratiquement impossible de circuler. Où sont passés les autorités, spécialement la Mairie de Port-au-Prince et le SNGRS ou le CNE? », se questionne un chauffeur assurant le trajet Carrefour de l’aéroport / Poste-Marchand.

Ce tableau n’est pas différent des autres communes dont Delmas et Pétion-Ville où en raison de la mauvaise gestion des déchets. Les routes à deux voies sont transformées en une seule. Même les routes à sens unique font face à cette réalité.

Non loin du bâtiment logeant le ministère de la santé publique (MSPP) à Maïs Gâté et sur la route de Delmas 33 non loin du marché communal dénommé Dumorney, en raison de le situation de la route et les fatras qui occupent une bonne partie de la chaussée. Les chauffeurs sont obligés de prendre l’autre voie afin de faciliter la circulation ce qui crée souvent des embouteillages.

En guise de rappel, dans plusieurs zones, les instances concernées ont déjà nettoyé certains axes routiers d’autres par contre sont toujours dans des situations lamentables. Alors que le ministre de l’environnement, les responsables du Centre national des Équipements (CNE) et ceux du SNGRS continuent de toucher pour des travaux inachevés et/ou non effectués.

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