Haïti-Education : L’AFPE exprime ses doutes sur la rentrée scolaire et les conditions d’apprentissage des enfants

L’action et la Formation pour la Promotion et l’Épanouissement des Femmes (AFPE) s’est montrée préoccupé par la conjoncture dans laquelle devrait se dérouler l’année académique 2022-2023 dont la réouverture est prévue pour le 3 octobre prochain. L’AFPE estime que cette situation accablante aura de graves impacts sur les conditions d’apprentissage des écoliers.Cependant,il est un impératif pour que les écoles fonctionnent, selon la structure.
Dans une note datée du 28 septembre 2022, l’action et la Formation pour la Promotion et l’Épanouissement des Femmes dit constatée depuis plusieurs années que la conjoncture sociopolitique et économique du pays sert d’obstacles au bon déroulement de l’année scolaire.
Ces bouleversements servent d’handicaps aux institutions scolaires en leur empêchant de préparer et respecter les programmes socio-éducatifs des enfants.
L’année académique 2022-2023 dont la date de la rentrée officielle est fixée pour le 3 octobre prochain n’est pas exempt des troubles sociopolitique marqué par l’insécurité grandissante, l’indisponibilité des produits pétroliers à la pompe et les mouvements de protestation de rues.
« Cette année, les incertitudes renforcent la fragilité du système éducatif tant que sur la gouvernance, de l’accès à l’école que de qualité à l’enseignement.L’année académique reportée pour le 3 octobre prochain survient dans un contexte où le pouvoir d’achats des concernés (parents et professeurs) est de plus en plus dégradé. » lit-on dans la note.
L’organisation dit compter sur les acteurs pour la pleine et entière réussite de l’année scolaire qui, selon lui, est déjà hypothéquée par la lutte politique. Toutefois L’AFPE dit reconnaître que l’insécurité, la cherté de la vie, la pénurie et l’ajustement des prix du carburant, la prédisposition d’esprit des professeurs et écoliers, la hausse du coût de la vie, des produits de première nécessité ainsi que le prix des différents circuits, sont des problèmes dont le gouvernement doit réviser le plus vite en vue la réussite de l’année scolaire.
*INNOVANEWS*