Haïti-Crise de carburant : Un syndicaliste dément les pourparlers entre le gouvernement et les associations syndicales

Les activités socio-économiques des citoyens fonctionnent au ralenti à cause de la rareté de carburant.Malgré tout, aucune disposition étatique n’est au rendez-vous pour contrecarrer la crise, s’inquiète le syndicaliste Changeux Méhu qui dément les informations selon lesquelles il y a eu des pourparlers entre le gouvernement et des associations syndicales pour des solutions durables.
La crise du carburant persiste.Le même refrain s’applique depuis un bon moment sur le territoire national.Selon Changeux Méhu, président de l’Association des propriétaires et des chauffeurs d’Haïti (APCH ), le gouvernement ne tient pas compte des aspects sociaux du pays. Il persiste et signe que la continuité de la situation résulte, en effet, de la négligence du gouvernement.
« Nous sommes entrain de subir la faiblesse de l’état haïtien », a t-il déclaré, arguant que toutefois, cette rareté fabriquée fait l’objet d’un acte de pillage de la part du secteur privé. Les hommes d’affaires ont profité de la défaillance de l’État pour soutirer de l’argent des personnes les plus démunies.
Plus loin, le syndicaliste a souligné qu’il n’a jamais eu de réactions concrètes du gouvernment face à la situation actuelle M.Changeux Méhu, a de plus, démenti formellement lesdits pourparlers entre les associations de chauffeurs de motocyclettes et le pouvoir en place.
Il dit avoir contacté plusieurs entités des associations de motocyclettes et qu’elles ne confirment rien à ce sujet. « Cette histoire de discussions pourrait être une stratégie du gouvernement afin de se retirer d’affaire. Il est capable même d’aller à former sa propre association juste pour pouvoir berner le peuple a t-il déclaré lors d’une interview à la rédaction d’INNOVA NEWS.
« Il n’y a ni de crise, ni de rareté de carburant, mais plutôt une association criminelle à la tête du pays », selon le syndicaliste Jacques Anderson Desroches.
Face à cette rareté fabriquée des produits pétroliers sur le marché national, les syndicalistes du transport public se montrent mécontents et disent avoir tout mis en oeuvre (signature d’un accord de subvention avec l’ancien chef de l’État,manifestations et dénonciations) pour éradiquer cette privation d’essence dans le pays, mais malgré tout ça y éternise, s’indignent-ils
Sur ce, Changeux Méhu et Jacques Anderson Desroche croient qu’il revient à l’État de prendre en main le contrôle de la rentrée des citernes de produits afin de garantir non seulement sa livraison dans les pompes à essence mais aussi sa distribution aux citoyens dans le seul but d’achever sa vente illicite dans les rues.
Gerole Midy/INNOVA NEWS