Sécurité/Insécurité

Haïti-Kidnapping : Décapitalisées, les familles Chaperon et Emile implorent la sensibilité des kidnappeurs

Les familles de Smith Fosta Chaperon, d’Erick Emile et Miciada Chaperon demandent aux kidnappeurs de libérer ces otages, car ils n’ont pas d’argent pour payer 1 million de gourdes additionnelles qu’ils ont demandés. Ils implorent la grâce et la faveur des ravisseurs pourqu’ils libèrent les vieillards malades.

Kidnappés le 26 janvier 2023 à la Rue des Casernes Port-au-Prince, Miciada Chaperon, 79 ans, Smith Fosta Chaperon 69 ans et Madame Erick Emile 74 ans, sont toujours entres les mains des kidnappeurs malgré que leurs familles ont versé 1 million 500 mille gourdes exigées par les ravisseurs en échange de leur libération. Ces derniers ont gardé les otages exigeant 1 million gourdes de plus à leurs proches qui sont dans l’incapacité de payer ce montant.

Un des proches implore la pitié des kidnappeurs arguant que les otages sont souffrants. Ils sont diabétiques, hypertendus et l’un parmi eux a des problèmes visuels. Ajouter à cela, la famille ne dispose pas le montant exigé car, ils ont tout versé.

« Nous demandons aux ravisseurs de libérer les otages car on n’a pas les moyens pour payer 1 million de gourdes exigées car on a collecté tout ce qu’on avait pour payer la première rançon », se plaint un proche des victimes les larmes aux yeux.

Les cas de kidnapping se multiplient au quotidien dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince. Les autorités gouvernementales et policières ne montrent aucune volonté pour stopper ce fléau qui décapitalise les familles haïtiennes.

À chaque fois qu’un de leurs proches sont enlevés, les citoyens sont obligés de négocier avec les bandits qui parfois sont très exigents face à une population qui croupit chaque jour dans la misère et la pauvreté.

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