Assassinat de Jovenel Moïse : L’enquête avance aux États-Unis, mais traine en Haïti
Des mercenaires colombiens et des américains d’origine haïtienne sont accusés d’avoir assassiné en Juillet 2022, le président haïtien, Jovenel Moïse. Dix (10) mois après le crime, les lignes ne bougent toujours pas en ce qui concerne l’enquête ouverte en Haïti, tandis qu’aux États-Unis tout semble être mis en branle non seulement pour auditionner les suspects, en témoigne l’ancien Sénateur Jonh Joël Joseph, mais aussi chercher à trouver l’auteur principal ou intellectuel de cet assassinat.
Si les États Unis s’engagent à faire progresser l’enquête en demandant l’extradition des présumés criminels arrêtés partout et ailleurs jusqu’à les faire comparaître devant les tribunaux américains, la justice haïtienne prouve le contraire. Des personnalités politiques indexées dans l’affaire jouient de leur liberté comme d’honnêtes citoyens et sont encore dans les rues.C’est le cas de Wendel Coq Thélot, Felix Badio Joseph, entre autres.
Ajouter à cela, quatre (4) juges d’instruction se succèdent et déportent à tour de rôle sans rien faire en attendant la designation d’un 5ème. Aucune Interpellation, ni de madat de comparution, voire des auditions. Or, aux États-Unis, la justice a déjà interrogé Rodolphe Jaar, Antonio Palacios Palacios. Ils sont tous accusés dans le magnicide orchestré contre le chef de l’État.
Si Rodolphe Jaar a avoué avoir financé une partie dans l’opération déroulée à Pèlerin 5, Antonio Palacios Palacias, un ex militaire colombien a plaidé non coupable.Quant à John Joël Joseph, après sa première comparution le lundi 9 Mai 2022, il risque de la prison à vie, selon la justice américaine au cas où les accusations retenues contre lui sont justifiées.
Étant donné que l’enquête se poursuit toujours et encore en Haïti, la famille du président, ses alliés, amis, collaborateurs et proches, n’attendent pas grande chose autour de l’instruction du dossier sans un mot de « TONTON SAM! Toutefois, il nourrissent l’espoir de voir luire la lumière sur cette affaire.
INNOVA NEWS Daphney Aimé
